QU’EST CE L’UNION EUROPÉENNE LE PROGRAMME DES TROTSKISTES FRANÇAIS

QU’EST CE L’UNION EUROPÉENNE LE PROGRAMME DES TROTSKISTES FRANÇAIS

nota publicada en: https://prensaobrera.com/politicas/52530-

Dans le numero précédent de Prensa Obrera, nous denoncions que l’union élecorale des deux principales organisations se réclamant du trotskisme en France a pour base un programme qui prétend résoudre la crise mondiale grâce a un impôt au mouvement de capital financier à courte écheance, et d’autres dispositions qui empêcheraient l’évasion tributire ou des manèges a noir. Dans le cadre d’une “Europe démocratique”, c’est à dire une Europe impérialiste gouvernée par des institutions représentatives, le programme de l’accord de Lutte Ouvrière et de la Ligue Communiste Revolutionaire se limite à une simple reforme tributaire. Comme on pouvait s’y attendre, ce contenu politique fut inmédiatement salué par le Mas argentin et reçu avec une inconfesssable sympathie par le reste du spectre trotskisant autoctone.

Le coup impôt

Le titre d’auteur de cet énoncé corresponde à l’”Association pour l’impôt Tobin d’aide au citoyen”. Elle fur constituée le 3 de juin dernier comme conséquence d’une initiative lancée par Le Monde Diplimatique en décembre 1997. La LCR le présesenta “comme une contribution au développement de la résistance démocratique aux dictats néolibéraux”, cela à partir de lui attribuir “une critique à fond du processus de mondialisation libéral de l’économie” (Rouge, 18/6). C’est à dire que, selon l’opinion d’un hebdomanaire trotskiste, un journal du capitalisme français a ôté le masque de classe à la denominée ‘globalisation’. C’est lamentable, alors, qu’il en propose sa publication comme appendice du Capital de Marx ou de l’Imperialisme de Lénine. Il faudra attendre maintenant l’opinion de la Ligue sur le dernier livre du spéculateur Georges Soros, dans lequel il propose de la même façon une limitation aux capitaux a courte écheance par des instruments nonm seulement impositifs mais aussi légaux (contrôle des changes). Le propiétaire de tous les centres commerciaux de Buenos Aires et d’une grande partie de la Patagonie n’hésite pas à réclamer des mesures encore plus énergiques que celles proposées par Le Monde Diplomatique et l’ensemble du trotskisme français.

La LCR lésine pas sur des mots pour appuyer le programme de l’Association. Elle dir que, selon les estimations de celle-ci, on pourrait percevoir 100.000 millions de dollars “même si le taux de l’ impôt est extrêmement bas (0,05%)”. C’est à dire que le prix à payer pour la réforme de “la mondialisation libérale” serait extrêmement bon marché. En plus, dit la Ligue “la proposition présente la double avantage que’elle en peut être dénigrée comme ‘ultimatiste’ par les gouvernements et d’initier une dynamique”. Le trotskiste français nous recommande la séduction des “gouvrnements”, du moment qu’il en s’agit pas de lutter contre eux mais avec eux. La “dynamique” qui metterait en marche l’impôt consiste en “que ce dispositif mettrait du sable dans les mécanismes de la spéculation”. Quelle vulgarité! Au lieu d’une politique pour en finir avec la domination du capital, il faut mettre du “sable”, non au capital mais à “l’spéculation”, même le “spéculation” du travailleur indépendant quand il achète des dollars pur se prévenir contre une dévaluation!

La Ligue trotskiste explique aussi que cet impôt serait perçue “essentiellement dans le Nord”. Qu’est ce que ça veut dire? Que la spéculation est avantageuse pour ‘le Sud’? Elle insinue que le poids de l’impôt serait majeur pour les marchés des pays développés, de façon que le ‘Tiers Monde’ en devrait pas s’en soucier; l’intellectualité française, comme on peut le voir, en confond pas le spéculateur du Nord avec celui du Sud. Sa soumission au capitalisme est telle qu’elle en pense pas même que, dans ce cas là, la plus grande partie de la perception impositive irait aux arches des états impérialistes. Et dans quel but pourraient utiliser ces états cet argent si n’est pas pour subvencionner leurs capitalistes contre les capitalistes des états rivaux, comme il arrive depuis toujours, chaque fois plus intensément, entre les Etats Unis, l’Europe et le Japon? Ou est ce que ce sera pour augmenter les salaires?

Productif, c’est différent

La Ligue en distingue pas seulement le capital spéculatif du productif mais en plus elle établit entre eux une hiérarchie ou le spéculatif est le pire. Elle en reconnaît pas que les grandes holdings productifs ont un flux de fonds qui dépasse leurs nécéssités d’inversion, et donc le capital destiné à la spéculation provient des bénéficies obtenus par ces capitaux productifs. Encore: le désastre provoqué par la spéculation, dans la crise asiatique, a bénéficie, surtout, pas de spéculateurs sinon les capitalistes productifs; les premiers ont du retarder le recouvrement des dettes, les seconds (Ford, General Motors, Mercedes Benz, General Electric), par contre, sont en train d’acheter les enterprises asiatiques en faillite. Tout ceci démontre, au dé là du caracthére raguisement capitaliste de l’enoncé, son absolue incosistance. Ceci est inévitable quand on veut mêler un trotskisme appris d’avis avec la volonté de sauver le capitalisme. Pour hiérarchiser le capital productif sur le capital spéculatif, la Ligue doit éviter naturallement toute mention à la flexibilisation laborale!

De la même façon et, pour arriver à faire de la spéculation le bouc émissaire de la cris sociale, et non pas le capitalisme, la Ligue s’en prend à la Banque Centrale Europeenne, a qui elle accuse de supranationale. Le périodique Rouge (29/10) dit que même si “l’establishment politique se prononce pour une baisse des taux d’interéts”, il manque “des moyens pour le faire entrer en vigueur, car le traité de Maastricht a converti les banques centrales nationales et la banque européenne en banques indépendents des pouvoirs désignes par le suffrage universel”. Cette séparation entre l’establishment politique, c’est à dire les gouvernements impérialistes, d’un côté, et les banques impérialistes de l’autre, explique pourquoi la Ligue considère avantageux d’avoir les gouvernements de son côté, moyennant la proposition de l’ impôt Tobin (‘non ultimatiste’). Un mois après de que on fut écrit cela, les banques centrales déciderent obeir à “l’establishment politique” et reduire simultanément les taux de intérêt.

La défense des états nationaux développés est, bien sûr, complètement réactionnaire, parce qu’il s’agit d’états qui ont épuisé leurs possibilités nationales et sont devenus des états impérialistes. Mais le contreposition entre les états et les gouvernements européens, d’un côtê, et les institutions supranationales européens de l’autre, comme la Banque centrales Européenne, la Cour de Justice, le Comité Executif, le Conseil des Ministres, et la transférence des attributions législatives à ce dernier; cette contreposition révèle une incompréhension absolue de la Communauté Européenne. Cette dernier n’est pas un nouvel état, parce qu’elle n’a pas le monopole de la force et parce qui elle peut actionner seulement le consentement des états qui la composent (unanimité ou majorités qualifiées); sa vraie fonction consiste à renforcer le pouvoir d’action des états nationaux contre les travailleurs et contre la concurrence étrangère, et donc elle a besoin de surpasser simultanément ses propres contradictions nationales, qui por moments sont plus vives que jamais. La tendance à réduire à zero les institutions représentatives, en donnant de l’independence à la justice, à la bureaucratie, à la banque centrale, aux corp armés, au pouvoir éxécutif; tout cela est antérieure à n’importe quelle Union Europénne; elle est propre des états nationaux, et la prétetion de l’Union Européenne n’est pas de l’affablir sino de la renforcer encore plus.

Prétendre, ainsi, opposer l’autonomie nationale à la centralisation européenne, ou les institutions représentatives aux supranationales, c’est la même chose que réclamer au capitalisme qu’il revienne sus ses pas, cést à dire que c’est un cul de sac.

Défendons les banques nationales

Ce n’est pas par hasard que la Ligue a des alliés dans les plus hauts circles du capital impérialiste et des “spéculateurs”. Depuis longtemps, le théoricien de Soros, Jeffrey Sachs, s’oppsose à une banque centrale européenne (El Cronista, 2/4). Même s’il reconnaît que l’Union Européenne “augmente l’échelle et la compétitivité des secteurs financiers comme les assurances, les fonds de pension, et des marchés actionnaires”, il dénonce que “la BCE en sera pas un effectif prêteur de derrière instance”, c’est à dire qu’il en pourra pas sauver les banques ou les enterprises prêtes a craquer. “Ce n’est pas un problème hypothétique” dit Sachs. “Le secteur bancaire européenne est déjà beaucoup plus affaibli que ce qu’il paraît (…) Les pressions compétitives sur les banques du continent comme résultat de l’Union Monnétarire presque sûrement vont pousser à la faillité les banques les plus affaiblies”. C’est à dire que la hybridité de fonctions entre les banques nationaux et la banque centrale européenne menace de provoquer la faillité des … spéculateurs les plus faibles. De là qu, selon Sachs, “la Banque Centrale Europénne est le côtè faible de l’Union”.

Conséquentement avec les positions exposées, lors d’une réunion avec le PC français, “la délégation de la LCR proposa l’union des efforts des forces de gauche refussant de sacrifier tout sur l’autel des marchés financiers (…) La visée de la LCR est la rupture avec la camisole de force de Maastricht (…) à laquelle sont soumis touts les gouvernements, en començant par celui du Jospin” (16/6). Un semaine après, et à l’attente d’un accord électoral avec le PC, la LCR continuait à réclamer “des ruptures” avec la manière du gouvernement Jospin pour accompagner (…) le modèle social et politique …” (Rouge, 2/7). C’est à dire, que pour ceux qui se réclament du trotskisme français. il s’aggit “d’accompagner” (…) “le modèle” d’un outre façon (“my way” dirait Sinatra).

Rompre ave le gouvernement? Non. Rompre avec la bourgeoisie? Non plus. Alors, rompre avec quoi? Rompre avec le “mode d’emploi”, comme on peut lire sur les medicaments en France.

Et la restauration capitaliste?

Par dessus tout ceci, il y a encore quelque chose, plus importante encore, si possible. les trotskistes français en dissent nulle part, ni dans le programme électoral Lutte Ouvrière – LCR, ni dans la propagande quotidianne, comment on devait comprender leur proposition d’une “Europe démocratique”, face à la politique de étendre la Communauté Européenne vers l’Est, inclus l’Ucranie, la Russie et les pays baltiques. Une “Europe démocratique” etendue en serait que la consumation définitive de la restauration capitaliste dans tous ces états, restauration qui aujourd’hui se trouve en pleine et brutale crise. Ici, le problème c’est aussi la “spéculation”? En ce cas, on revendiquerait directement la restauration capitaliste. La négative, tant de la LCR comme de Lutte Ouvrière à reclamer les Etats Unis Socialistes de l’Europe, signifie l’appui a la restauration capitaliste, qui en définitif est la question centrale et décisive que doit traiter l’Union Européenne depuis la tombée du Mur de Berlin.

L’objectif stratégique est justement la restauration du capitalisme, et c’est justement la question non posée par ceux qui se revendiquent trotskistes. Pire encore, ils réclament une “Europe démocratique” qui en peut être qu’impérialiste et contrerévolutionnaire.